Un souper presque parfait

Je sais pas par chez vous, mais ici, un souper à la maison peut parfois ressembler à la 2e (ou 1ère, hein) guerre mondiale.

Maman ou papa prépare le souper et pendant ce temps là les enfants jouent avec l’autre parent. On ne s’est pas vu de la journée après une longue journée de travail. On se raconte nos journées, on se colle, on rit quand, tout à coup…

V’la ti pas l’impatience qui embarque suivie des questions à savoir si c’est prêt, qu’est-ce qu’on mange, argumentation sans fin sur le menu prévu parce que c’est jamais ce que le grand veut manger (même si cinq minutes plus tôt il voulait manger ça…).

Un gars, c’est impatient quand ça a faim.

LE moment de se bourrer la face arrive enfin. Le grand nous fait une belle démonstration de ses cordes vocales en santé avec ses cris, pleurs, ses « j’ai pu faim,  pitié, tout mais pas des raviolis », suivi de « j’ai faim, je veux un dessert » (ah ben, gadon, il avait faim!). Quand finalement la crise arrête, on aperçoit des raviolis pleins de sauce qui revolent dans tous les sens et vont même se coller sur les murs grâce au plus p’tit qui décide que lui aussi, il a envie de s’en mêler, sans oublier son gobelet rempli d’eau qu’il échappe aux 2 secondes.

S’en suit la crise pour sortir de table de grand fiston parce que le bedon est plein (après 2 bouchées)…puis, la crise reprend de plus belle parce que oups! il avait faim, tout compte fait. C’est pas facile avoir 3 ans et demi, ni discerner son appétit.

Je vous épargne la tempête qui nous frappe quand j’annonce d’un air désespéré après avoir mangé froid et peu « OK! Toute la marmaille dans le bain, allez hop! ».

De précieux moments, ces soupers là.

PS : Heureusement, c’est pas toujours comme ça!

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